Fléau Omniscience.
Messages : 44 Âge du personnage : Une petite dizaine d'années. Ville d'origine : NeverNeverLand. Localisation actuelle : Dans ton slip. Humeur : Vicieuse. Pensées : J'me ferais bien un steack.
| Sujet: C'est la faute à Voltaire. Mer 2 Juin - 18:53 | |
|
Tout commença par un simple rhume ; régulièrement, les maladies mutent, évoluent pour revenir chaque hiver plus pernicieuse encore. Dés lors, les biologistes et autres chercheurs se mettent en quête d'un nouveau vaccin qui annihilerait ce mal à jamais, ou tout du moins jusqu'à ce que sa nouvelle forme prenne le relais et revienne à l'assaut. Ce jour-là n'échappait pas à la règle. Un vaccin pour ce rhume avait été mis au point. Des cobayes avaient subis le traitement, et lorsque leur rhume sembla se dissiper, les laborantins crièrent victoire. Le vaccin fut commercialisé dans le pays d'origine, la Belgique. Rapidement, cependant, ce vaccin eut une portée mondiale et des envois en masse furent orchestrés à travers la planète bleue.
Lorsque les cobayes montrèrent les premiers signes de ce qui deviendrait le Fléau, il était déjà trop tard. Leurs états se dégradèrent, et la contagion avait déjà lieu. Encore ignorants, pourtant, les infectés ne furent pas mis en quarantaine, et lorsqu'on songea enfin à isoler les personnes atteintes la propagation était déjà trop avancée. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le virus avait atteint des milliers, puis des millions de personnes.
L'état d'alerte international fut déclaré ; les ports et aéroports fermèrent tout comme les frontières de tous les pays pour empêcher les grands mouvements de populations qui auraient pu répandre le virus encore davantage. Les services de santé, impuissants, firent distribuer par l'armée des tracts donnant les recommandations nécessaires pour rester en vie.
Mesures de Base contre l’infection RÈGLE N°1 : Éviter les zones peuplées à tout prix RÈGLE N°2 : Si vous êtes en contact avec d'autres personnes, considérez qu'elles sont infectées. RÈGLE N°3 : Le virus peut survivre sur n'importe quelle surface pendant 24h. Ne touchez jamais rien sans l'avoir au préalable désinfecté.
Si vous ne respectez pas ces règles, vous n'aurez aucune chance de vous en sortir. Méfiez vous de tout le monde.
La majorité des gens quittèrent les villes, qui devinrent de vraies cités fantômes. La panique s'était emparée de tous les habitants et était désormais le seul mot d'ordre qui régisse leur vie. La paranoïa poussa au meurtre ou au suicide. Les derniers corps de l'armée catapultèrent en catastrophe des milliers de caisses de masques et de gants dont les survivants s'emparèrent pour se protéger au mieux contre l'infection, sachant pourtant pertinemment que cela ne ferait que reculer l'échéance.
Les réseaux téléphoniques furent réquisitionnés par les autorités, de même que l'électricité, qui ne fonctionne désormais plus dans environ 40% des villes. L'essence est très rare, de même que tous les combustibles et autres formes d'énergies utilisables. Ce n'est sûrement qu'une question de temps avant que la nourriture ou l'eau viennent à manquer, et que la famine ait raison des derniers rescapés. Cependant, une rumeur court de groupes de survivants à groupes de survivants ; peut-être est-ce dicté par la folie ou l'espoir irraisonné, mais on dit qu'à Aberdeen, en Écosse, un scientifique aurait trouvé un remède contre le Fléau. Qui sera assez fou pour y croire ?
| |
|