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 That make me crazy

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3 participants
AuteurMessage
Matthew Remington
Okay, ça va être un bain d'sang.
Matthew Remington


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Âge du personnage : 28 ans comme ta soeur.
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Localisation actuelle : Oxford, comme les cahiers.
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MessageSujet: That make me crazy   That make me crazy Icon_minitimeJeu 24 Juin - 1:44

That make me crazy 51607
    REMINGTON Matthew
    Quand je joue du bono, le monde entier peut aller se faire voir.

    Matthew, c'était le beau gosse qui savait ouvrir des canettes de bières avec ses orteils et qui vivait pas loin de l'église de Christ Church à Spitalfields. Un grand brun mal rasé qui n'était pas réellement réputé pour ses réactions intelligentes ou son calme, bien au contraire. Mais pour sa famille, il aurait fait n'importe quoi. Il avait une vie si paisible, si 'Petite Maison dans la Prairie' qu'il savait, intérieurement, qu'un bonheur est furtif et qu'il ne durerait pas. Mais jamais o grand jamais il n'aurait seulement imaginé que cela pourrait se terminer dans le sang, l'horreur et la solitude. C'est alors dans la précipitation et l'affolement que Matthew préparait son sac à dos, les mains encore pleine de sang, prêt à s'échapper dans la nuit comme il n'aurait jamais dû avoir à le faire. Paniqué et seul, il jeta un dernier regard sur les corps mutilés qui lui faisait face sur le sol, et ne put retenir un cri de désespoir qui fit trembler sa gorge. D'un geste fébrile, il essuya les larmes de ses joues et attrapa quelques billets, des affaires de rechange, son fusil et un casse-croûte. Partir sans eux le déchirait, littéralement. Il ne pouvait pas détacher son regard de ses enfants, écorchés vifs sur le sol, baignant dans une mare de sang mêlé à celui de sa femme, sa douce et belle Kathleen, qui prise de folie avait tué ses propres fils. Et Matthew n'avait pas eu d'autre solution. Il avait du la tuer. Elle était contaminée.

    Désemparé et terrifié, il s'effondra près d'eux, la tête entre ses mains, le corps encore secouer de sanglots irréguliers et affolés, mêlés de tristesse, d'effroi, et d'horreur. Il regardait sa femme, froide, le regard vide et mort brillant sous l'éclat de l'ampoule presque grillée. Matt poussa un soupir pour retenir de nouvelles larmes, en repensant à ce qu'il venait de faire, à la balle qui venait de loger entre les deux yeux de sa femme prise d'un délire dangereux, à ses deux fils qu'il n'avait pas pu sauver des mains meurtrières et malades. Si seulement il l'avait laissé partir... Il y aurait eu plus de survivants à ce drame. Parce-qu'il y a un mois de ça, le verdict était tombé; Kathleen était infectée et il fallait la mettre en quarantaine immédiatement, comme le disait si bien ces docteurs boutonneux et trop maigre. Mais Matthew refusait de croire une seule seconde à tout ça, et préféra garder sa femme près de lui et de ses enfants. Mais il avait était trop égoïste, et en voulant préserver sa famille à tout prix, il en avait causé sa perte dans une effusion de sang. Car oui, il avait eu tort. Sa femme avait bien été infectée et elle ne fut pas aussi à même à combattre la maladie comme il le pensait... Matthew se releva difficilement, et titubant, s'échoua sur la commode la plus proche, brutalisa un tiroir et en sortit une boite d'anti-douleur qu'il jugea bon de s'enfiler dès maintenant. L'estomac noué, le cœur en lambeau, les pupilles brûlées, il tenta de se saisir de son sac à dos qu'il renversa sur le sol avec un mouvement dénoué de grâce, et se pencha, stone, pour ramasser les affaires. Il tomba alors sur sa bonne vieille carte d'identité, et passait du rire aux larmes avec un rythme qui frôlait le paranormal. Il lut, les cils collés à cause des larmes, Matthew Francis Harvey, Remington, ces deuxièmes noms qu'il avait reçu de ses grand pères maternels et paternels dont il n'avait plus eu de nouvelles depuis son mariage avec Kathleen. Sa vieille famille ne lui manquait pas. Elle avait toujours été trop glauque et hypocrite pour que l'on s'y sente chez soi, et Matthew n'avait pas hésité à quitter le cocon familial pour former sa véritable famille, bien différente de celle de son enfance. Il se fichait de savoir ce qu'il leur était arrivé, aux cousins, tantes, oncles, grand mère. Il n'avait plus rien à voir avec eux depuis longtemps. Et maintenant, il n'avait plus rien.

    Matt rangea sa carte d'identité dans son sac et se prépara à partir pour de bon. Le soleil commençait déjà à se lever et il comptait arriver le plus tôt possible à Oxford pour passer voir un ami d'enfance, si toujours vivant il était. Les yeux fermés, il vida négligemment plusieurs bouteilles de whisky le corps de ses enfants, puis y laissa tomber une allumette. Il attrapa son trousseau de clé et sortit par la porte de derrière avant de verrouiller la porte à double tour, comme il le faisait toujours. Mélancolique, il tourna doucement la clé dans sa serrure, comme si il eût peur que tout s'effondre si il eût été trop brusque, ou comme si il s'attendait à se réveiller d'un cauchemar déjà trop long. Mais rien ne changea, il ne se réveilla pas, et le temps ne remonta pas non plus. C'était la putain de merde et il envoyait sa foi se faire foutre. Il jeta un coup d'œil à son trousseau de clé trop lourd, au porte clef 'Bonne fête papa' en forme de voiture qui se balançait légèrement, une miniature bouteille de bière aimanté, la clef de la voiture, les clefs de la maison, du radiateur, de la boite aux lettres, du boulot. Il soupira, serra fort le porte clef fait par son fils et sortit définitivement de chez lui. Arrivé au bout de la rue, il regarda sans un mot sa maison sous le joug des flammes et laissa son ancienne vie se consumer avec. Il devait prendre un nouveau départ et venger sa famille à tout prix. Il commença alors son périple jusqu'à Oxford à pied, avant de trouver, sur le bord de la route, une superbe jaguar Daimler neuve abandonnée. Matt était peut-être un homme brisé, mais c'était avant tout un homme et l'appel irrésistible que la belle voiture eu raison de lui. Il brisa la vitre, ouvrit la portière, sauta dedans, caressa le volant, éclata de rire, pris un anti-douleur, trafiqua quelques fils sous le tableau de bord et la voiture démarra.

    L'ancien proprio de la voiture semblait être un fumeur de pipe incurable. Les sièges sentaient la fumée. La radio ne captait rien. Le moteur ronronnait doucement sur les routes désertes. Le silence, le ciel rosé, Matthew détestait cette morosité. Il en avait fini de pleurer. Intérieurement, il savait qu'il ne ferait jamais le deuil de ses enfants. Un parent n'est pas sensé survivre à sa progéniture, et le choc engendré peut vous rendre si torturé que finalement, vous vous transformez. Matt regarda l'horizon d'un œil vide. Puis le vide se changea en rage. Il vengerai ses enfants et éradiquerait chaque infecté jusqu'au dernier. Pas la peine de croire au remède miracle, la bonne vieille méthode est plus sûre et rapide. M. se le jura, il les tuerait tous, accompagné, ou seul.



Dernière édition par Matthew Remington le Jeu 24 Juin - 15:05, édité 4 fois
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Rahel Malkyn
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Rahel Malkyn


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MessageSujet: Re: That make me crazy   That make me crazy Icon_minitimeJeu 24 Juin - 2:00

BILOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU ! cheers
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MessageSujet: Re: That make me crazy   That make me crazy Icon_minitimeJeu 24 Juin - 12:56

I love you I love you I love you
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MessageSujet: Re: That make me crazy   That make me crazy Icon_minitimeJeu 24 Juin - 15:04

Fini ! C'est nul, c'est moche, ça pu, ça fait 'larmoyant' mais je me rattraperais en RP What a Face
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MessageSujet: Re: That make me crazy   That make me crazy Icon_minitimeJeu 24 Juin - 15:53

Oh notre premier psychopathe anti-infecté, je l'attendais de pied ferme, celui-là !
C'est juste trop parfait Bilou, j'te valide de ce pas of course. Tu peux juste me dire qui est le type sur ton avatar ?

Validé !
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MessageSujet: Re: That make me crazy   That make me crazy Icon_minitimeJeu 24 Juin - 16:03

Oh yeah What a Face
C'est Jensen Ackles MOOVE YOUR BODY
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MessageSujet: Re: That make me crazy   That make me crazy Icon_minitime

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