In the merry month of June, when first from home I started, And left the girls alone, sad and broken-hearted.

Lyra A. Weaver “ Le simple fait d’errer dans le désert n’implique pas l’existence de la terre promise. [Paul Auster] ”

La guitare sonna un mi, et l’oiseau perché sur le rebord de la fenêtre s’envola en piaillant. Lyra continua à fixer le plafond ciel d’un œil vitreux, tout en pinçant les cordes de son instrument. Le fa sonna faux. Elle avait oubliée de la réaccorder, mais après tout quelle importance cela pouvait il avoir dans l’immédiat ? De toute façon elle ne savait pas vraiment ce qu’elle joué, si l’on puis appelé ça jouer. C’était juste un enchaînement de note, vide. Putain de merde ! Comment pouvait elle encore rester affalée sur son canapé alors que la moitié des habitants avaient pris la tangente depuis longtemps ? Elle n’allait tout de même pas se laisser crever doucement, toute seule chez elle avec d’autre compagnie que sa guitare et son chien ! Non, hors de question ! Fallait qu’elle taille la route, fallait pas qu’elle passe l’arme à gauche, pas question, c’était encore trop top, et même si il y avait cette putain de maladie il était hors de question qu’elle continue à se terrer dans son appartement sous les toits.
La jeune femme consentit enfin à se relever, posa sa guitare sur le velours râpé du sofa et s’avançât d’un pas décidé jusque dans sa chambre, si elle comptait prendre la route elle devait préparer son sac. Niji releva la tête en voyant passer sa maitresse et se mit à la suivre. Ça servait à rien qu’elle panique, au pire si elle était contaminée ça changerait quoi ? On est tous amené à mourir un jour ou l’autre. Et puis elle ne partait pas comme une sale lâche, elle ne laissait rien derrière elle, si ce n’était ses parents, et ensuite ? Ils s’étaient taillés au japon pour s’occuper des grands-parents, pour sur, la grand-mère commençait à confondre les chiottes et son pantalon. D'ailleurs, le jour ou ils on sut qu’elle péter les plomb c’était quand ils on pu la suivre à travers la maison… elle avait laisser des trainées de merde derrière elle et l’odeur n’était pas mal non plus. Enfin depuis que les média leurs avaient bassiné la tête avec l’épidémie, elle n’avait eu qu’un seul et unique appel de la pars de son père : « On reste à Tokyo, on va tous très bien, que les kami te protègent. » Putain, en y repensant l’envie de balancer le téléphone à travers la pièce lui avait traversé brièvement l’esprit. Les Kami… la bonne blague !
Lyra attrapa un sac à dos de marche et commença à trier ses vêtements pour savoir ce qui serait le plus adéquat ; Pulls, Jeans, chaussure, chaussettes, t-shirt, sous-vêtements, le stricte minimum ferait l’affaire, pas besoin de s’encombrer de connerie ! Genre, en plus elle avait pas de permis, elle pouvait pas embarquer sa chambre… non elle embarquerait le chien, et puis de toute manière elle irait à pieds… ce qui l’attendait c’était que dalle par rapport à l’ascension du mont Fuji. Elle rengeat tout le mieux possible dans son sac, histoire de gagner le maximum de place pour pouvoir prendre quelques trucs supplémentaire, mais un hurlement et un coup de feu dans l’appartement de l’autre côté de la rue la stoppa un instant. Niji wowota. Elle avait pas de flingue… tant pis, elle prendrait le couteau de cuisine.


Elle venait de tomber, là, parmi les vêtements épars qui jonchaient le sol, ce petit morceaux de carton plastifié avec la photo d’une petite fille d’à peine 10 ans. Lyra sur le moment n’y avait pas fait attention, ce n’est que lorsqu’elle eu l’idée de ranger le bordel qui régnait autour d’elle qu’elle remarqua la carte d’identité. Le papier était jauni et la photo en noir et blanc avait perdu de ces nuances, comme si elle avait été, pendant longtemps, abandonné sur une table en plein soleil. Néanmoins, ce qui était écrit à côté était encore clairement visible.

Nationalité : Britanique
Nom : Weaver
Prénom(s) : Lyra , Amaterasu
Sexe : F
Né(e) le : 28 févriers
A : Norwich
Taille : 1, 31m

Un sourire s’afficha clairement sur son visage. Amaterasu, il faut dire que sa mère n’avait pas manqué d’imagination pour lui avoir donné un nom pareil. C’était peut être parce que le drapeaux Japonais avaient été adoptés un 28 février qu’elle avait voulu l’appeler ainsi, après tout il y avait toute une symbolique la dessous. Le soleil qui était représenté sur le drapeau Nippon n’était qu’autre que le miroir qui avait fait sortir la déesse Amaterasu de sa grotte lorsque celle-ci, prise de colère contre son frère Susano pour avoir causé la mort de l’une des ses tisseuses, avait décidé de priver le monde de sa lumière divine. Malheureusement elle n’avait pas de frère, juste une sœur plus âgé qui était décédée dans un accident de voiture l'année dernière. Enfin, tous ça pour dire que sans l’intervention de Jack Weaver, Mrs Weavers n’aurait sans doute pas hésité à nommer ces enfants comme les dieux de la mythologie japonaise. Car aussi loin que l’on pouvait remonter Mlle Eiko Mizuchima – de son nom de jeune fille – A toujours été fasciné par le Shintoisme et les légendes de la création de sa terre natale. M. Weaver avait beau être d’origine Japonaise il ne partageait malheureusement pas la fascination de son épouse, ou du moins pas autant qu’elle.
Fallait bien l’admettre, même si ces enfants étaient nées sur le territoire Britannique et portaient donc la nationalité du père, elles restaient tout de même des enfants du japon. Jamais Lyra n'avait pensé un jour voyager aussi loin à l’est du monde, jamais, même sa sœur ne s’était imaginé un jour, qu’elles verraient de leur propres yeux le pays duquel on disait tant de choses fabuleuses. Que ce soit par les histoires de Samurai ou celle de Geisha, les deux enfants avaient toujours imaginés le Nippon comme un endroit merveilleux… une sorte d’utopie pour enfant. C’est donc là bas qu’elles passèrent 2 ans de leurs scolarité, 2 ans qui furent à la fois fantastiques et difficiles, 2 ans à n’entendre et ne parler que japonais, cette langue qu’elles avaient entendu, jusqu'à présent, que de la bouche de leur mère et quelque fois de leur père. Autant dire que les premiers mois s’avérèrent éprouvant.
Ce n’est que bien plus tard, lorsqu’elle avait 18 ans, que Mlle Weaver, avait décidé de retourner au Japon, d’une pars pour prier les Kami pour qu’ils lui accordent leur protections, d’autres pars pour se lancer dans la conquête du Mont Fuji, toute seule, ou du moins qu’avec la compagnie d’une proche cousine. Elle avait entendu dire que si l’on n’avait pas au moins une fois escalader cette montagne, on ne pouvait prétendre être japonais. C’était encore à l’époque ou tout semblait aller pour le mieux, Heather avait réussi à intégrer l’une des prestigieuses écoles d’architecture de Londre, et Lyra se préparait à passer ses concours de fin d’année de lycée pour, par la suite, entrer dans une école de vétérinaire. C’était beau, trop beau pour continuer comme ça. Lyra avait alors 21 ans, elle venait juste d’adopter Niji sa chienne, que sa sœur Heather venait de mourir a 19h23 le 3 Mai, suite au blessures causé par son accident de voiture.
La jeune femme ne souriait plus du tout, et un mélange de tristesse et de nostalgie lui serrer le cœur. C’était trop de souvenir d’un seul coup, et ça faisait mal, très mal, surtout quand elle se rappelait dans quelle galère elle se trouvait pour le moment, c’était l’apocalypse. Après tout si elle était vraiment la haut, elle devait très certainement veiller sur elle. Non, c’était des conneries tout ça, mais pendant un bref instant, elle eu envie de croire, que quelque pars sa sœur ne l'abandonnerait pas.


Niji, devant l’absence de sa maitresse, se releva, sortie vivement de la chambre avant de revenir, quelque seconde plus tard sa laisse entre les dents, ses yeux en amandes qui disaient clairement qu’il était tant de lever le camp. Lyra sourit et gratta la tête de sa fidèle compagne avant de se relever et d’embarquer son sac dans le séjour pour finir de rajouter quelques trucs comestibles pour elle et son chien. Elle n’oublia pas de prendre un de ces couteaux de cuisine et une sorte de casserole sans queue qui lui servirait à la fois de gamelle et de plat de cuisine, un briquet trouvé dans le fond d’un tiroir et une bouteille d’eau. Elle vérifia une dernière fois qu’elle avait tout pris, balaya un instant son appartement des yeux, puis résigné elle claqua la porte et inséra machinalement sa clef dans la serrure et fit tourner deux fois le verrou avant de s’arrêter dans son élan. Vielles habitudes, quand tu nous tiens. A quoi cela pouvait il lui servir de verrouiller son appartement, si ça ce trouve elle n’y reviendrait sans doute jamais, qui dit que demain elle sera pas déjà clamsé ? Enfin cela importé peu à présent, elle retira la clés de la serrure et tripota un instant son trousseaux. Il y avaient pas des masses dessus, juste ce dont il lui était nécessaire dans la vie courante du genre : la clés de son appartement, de la boite au lettre, du locale à vélo même si elle ne l’utilisait jamais, de son casier à la Faq. Le reste n’était que des bibelots sans grande importance mais qui toute fois avaient une certaine valeur sentimentale. Il y avait déjà cette peluche de chien Akita Ken qui au file des année était devenu toute grise, dommage elle était pas mal en roux et blanc. Puis y’avait cette petite carte en plastic qui représentait le majestueux Mon Fuji. Que de souvenir ! Finalement elle garda le trousseau… histoire de se souvenir qu’un jour elle avait eu une vie normale.
Le temps de descendre tout l’immeuble le sac sur le dos, la guitare dans sa main droite et le chien qui ouvrait le chemin, elles étaient parti, décidé de faire le voyage à pieds. Dans qu’elle direction ? Aucune idée. Elle éviterait les endroits trop peuplé, c'est tout. C’était un peu con, elle avait pris un masque pour se protéger… mais ce n’était pas ça qui allait la sauver. Peut être qu’avec un peu de chance elles seront prise par un voituriste soucieux de voir une jeune femme, son gros sac sur le dos, ou peut être qu’elles allaient croiser quelque courageux pèlerins dans le même bateaux qu’elles. Quoique qu’il en soit les deux Samuraï, courageusement, commençaient leur longues immigration, seules.


Finalement elles passeraient par Oxford, et remonteraient vers le nord, après, elle n’avait pas vraiment d’idée quand à leur destination finale. Elle irait sans doute planter le campement vers la côte, près de Stranraer bien cela ne soit encore qu’une vague idée. Puis de toute manière elle verrait bien où le vent la allait la mener. C'était pas vraiment clair tout ça, hier encore elle était assise sur le band de la FAQ, et maintenant elle trainait sa galère sans but précis. Si cela pouvait n’être qu’un mauvais cauchemar… ça serait trop beau, et après tout c’était bien fait pour leur gueules. A force de vouloir jouer les dieux en inventant des vaccins sans connaître l’effet secondaire. Ca faisait pensé au film américain genre the Road, ouais, déjà que dans l’épicerie du coin y’avait plus rien, juste quelque boites de haricots, ils allaient pas tardé à se bouffer entre eux. Rien que l’idée de devoir manger un humain était flippant. Même Niji qui était un chien de type primitive, n’aurais sans doute jamais manger de la viande humaine, quoique après tout c’était un chasseur, on pouvait s’attendre à ce qu’elle ramène une souri voir même un lapin avec plus de chance.
Lyra lâcha un petit rire nerveux, c’était le comble. Elle qui pensait pouvoir vivre une vie normale, continuait ces études à la FAQ, puis devenir vétérinaire. Déjà qu’elle lui avait joué un sale tour en prenant sa sœur, voilà maintenant qu’elle était dans l’obligation de partir en laissant derrière elle le début d’une vie. C’était risible, et si le désire de vivre n’était pas aussi fort, elle se serait jeter par la fenêtre depuis pas mal de tant, et son corps serait en train de pourrir sur l’asphalte du trottoir devant chez elle. C’était sans doute le début d’un nouveaux dépars après tout, qui pouvait prévoir la suite des évènements ? Peut être que demain, ou dans les jours avenir, ils pourront tous se dire, que c’était un mauvais rêve.

Citation :

Célébrité sur l'avatar : Yui Yoshioka (vu que certain semblaient se poser la question.)

Je préviens juste que j'ai finis. haha !

Please, marry me.

Soooooo cute and sexy ! (L)
Wanna taste my beard ?

Oui, moi aussi je vous aime !

Notre première asiatique. J'aurais aimé te prévenir de faire attention à Donald et Vlad mais, eh, ils ont été plus rapides que moi.
On the road again, again ~

Validée !