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 Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]

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Kemp E. Caffery
Un monde sans barrières !
Kemp E. Caffery


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Âge du personnage : 17 ans.
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MessageSujet: Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]   Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Icon_minitimeLun 21 Juin - 19:33

Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Lysicon Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Kempicon3

"Heu ... Hey ? Tu quittes la ville toi aussi ?"

Son ton était mal assuré, comme toujours lorsqu'il devait s'adresser à des inconnus ou à l'un de ses professeurs, et il toussota presque aussitôt, pour une contenance qu'il ne ne parvint pas à se donner. Le type se retourna, le temps de le considérer rapidement. Le temps aussi pour Kemp de constater qu'il avait décidément une sale tête. Une tête de drogué ou d'alcoolique. Cependant, il semblait assez jeune, ce qui le rassura un peu. Pauvre réconfort vraiment, car déjà l'inconnu se détournait sans rien dire pour reprendre sa route. Méfiez-vous de tout le monde. Kemp se mordit la lèvre. Il ne pouvait vraiment pas se permettre de juger les gens à leur apparence; n'importe qui pouvait, en fait, être un infecté. Y compris lui, sous ses airs de garçon modèle. Il hésita un court instant, le temps de se mordiller l'ongle du pouce, de finalement choisir d'insister. Un mec avec un sac sur le dos, ce devait être quelqu'un qui fuyait le virus, lui aussi. Oui, il y avait réfléchi; s'il en avait été, des infectés, s'il se savait condamné, à quoi cela lui aurait-il servi de quitter sa maison, hein ? Qui aurait envie de vivre sur les routes, vraiment ? Pas lui en tout cas. Il en avait donc conclu, évidemment, que ceux qui partaient ne pouvaient pas être infectés. Ou alors ils ne s'en étaient pas encore rendus compte. Non ! Il secoua la tête. Stop la paranoïa.

"Non, attend, s'il-te-plait !"

Kemp s'élança pour quelques foulées, le temps de le rattraper, son sac battant la cadence contre sa cuisse. Arrivé à sa hauteur, il adapta son pas au sien, observant tout de même par prudence une distance de sécurité. Et aussi pour rassurer son vis-à-vis.

"Je ne suis pas infecté tu sais. Heu, enfin, je sais que rien ne t'oblige à me croire non plus mais ..." Sa voix s'éteignit d'elle-même dans le fond de sa gorge et il baissa les yeux sur ses chaussures. "Oh, au fait, je m'appelle Kemp, Kemp Caffery !" reprit-il en le regardant à nouveau.

Suite à quoi il eut le stupide réflexe de lui tendre la main. Celle-ci resta un instant tendue donc, dans l'attente, avant que Kemp ne se rende compte de sa bêtise et la fourre précipitamment dans sa poche avec un rire gêné. Bien Kemp, bien. De toute façon, il se présentait toujours aux gens d'une manière plus ou moins foireuse. Peut-être qu'il devrait arrêter de s'en formaliser, ça lui faciliterait la vie.

"Si tu quittes la ville, on pourrait peut-être faire un bout de route ensemble nan ? Ça craint un peu, tout seul, tu trouves pas ?"

Kemp le regardait désormais plein d'espoir. Il avait un chaton avec lui. Un mec qui prenait la peine d'emmener un chaton avec lui devait bien avoir un minimum de coeur.
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Lysander Boorman
Fuck off, just call me Ellis.
Lysander Boorman


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MessageSujet: Re: Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]   Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Icon_minitimeLun 21 Juin - 23:45

Ellis mâchouillait son reste de chewing-gum depuis le centre de désintoxication. Inlassablement. Crack, sur son épaule, restait tapi dans les revers de son T-shirt. Ellis n'avait jamais particulièrement aimé les animaux, et encore moins les chats. C'était un peu le propre de toutes les midinettes que de craquer sur ces boules de poils en agrémentant leurs phrases d'un piaillement suraiguë tout à fait insupportable et bon, c'était pas vraiment son trip à lui. Il se demandait bien pourquoi il avait ramassé celui-là. Peut-être était-ce sa gueule de psychopathe. Peut-être, aussi, parce qu'il se trouvait à l'endroit où Christelle s'était préalablement tenue. Mais il se voyait carrément pas se branler sur un chat, ça, 'fallait pas compter sur lui pour faire une projection pareille. On savait jamais, en cas de famine ça peut toujours servir.

Redressant son sac à dos sur ses épaules, Ellis s'engagea dans une grande avenue en ignorant les rares personnes qui parsemaient ça et là l'artère de Carlisle. En fait, ça faisait un bail qu'il faisait plus gaffe à que dalle. Quelques mois plus tôt, une nana en avait après son intégrité. Elle n'était pas vraiment méchante, ni vraiment paumée comme toutes les gonzesses qu'il fréquentait depuis son départ précipité d'Édimbourg, mais ça l'avait pas empêché de la catégoriser comme tous les autres boulets. 'paraît qu'elle nourrissait à son égard des sentiments purs et sincères. Ça n'avait pas empêché Ellis de la balancer dans la rivière gelée lorsqu'elle avait tenté de l'embrasser après un fix. On le lui avait reproché tellement de fois qu'il ne comptait même plus ; désormais, il avait oublié jusqu'au visage de cette pauvre fille. Le fait que des tas de gens soient dans la même galère que lui ne le troublait outre mesure, ni avant, ni maintenant. Crachant sa gomme à mâcher dans le caniveau, Ellis sauta du trottoir et se permit de marcher au beau milieu de la route déserte. Lorsque les voitures ne finissaient pas brûlées, elles se faisaient voler avant que les propriétaires ne se décident à décoller. Il y avait désormais si peu de chances d'en croiser dans les grandes villes qu'il était d'usage de faire un vœu quand on en apercevait une. Même dans le doute.

Lorsqu'une voix juvénile résonna dans son dos, Ellis ne pensa pas immédiatement qu'elle lui était destinée. Il ne put néanmoins s'empêcher de se retourner à demi tandis que Crack marquait son mécontentement d'un petit miaulement agacé. Ignorant ce dernier, le brun cilla en fixant son regard sur un adolescent qui semblait pas des masses rassurés. S'il quittait la ville ? Qu'est-ce que ça pouvait lui faire ? Reniflant à la manière d'un junkie, il ne tarda pas à se détourner pour reprendre sa route sans un mot. Oubliant déjà le gamin qui venait de le héler, Ellis songea à sa prochaine destination ; retrouver ses parents et éventuellement son alcoolique de frère ne serait pas une mince affaire. Il envisageait de retourner à Édimbourg même (Seigneur, pardonnez-lui, tout ça) lorsque l'autre le rattrapa et se mit à marcher à ses côtés. À quelques pas de distance, certes, mais à ses côtés. À la fois blasé et surpris, il le suivit des yeux avec incompréhension. Ce débile voulait vraiment crever ? Suivre un inconnu, comme ça, sans savoir s'il est infecté..

Réprimant un profond soupir, Ellis fixa l'horizon devant lui en remuant légèrement l'épaule où se trouvait Crack, ce dernier miaulant une énième fois pour ramper jusqu'à sa nuque, se dissimulant sous la chaleur de ses mèches de cheveux. Instinctivement, Ellis s'affaissa légèrement sans vraiment s'en rendre compte. Déjà, l'autre reprenait la parole et se présentait. Normal. Lysander se demanda une seconde si l'autre espérait qu'il allait lui répondre. Plus rien n'étonnait le désillusionné qu'il était : qu'un psychopathe infecté le suive au pas pour lui refiler le virus ne l'étonnerait pas. Comme pour appuyer ses pensées, le gamin lui tendit la main, et, clairement effaré, Ellis s'arrêta une seconde pour le regarder avec le plus parfait ahurissement. Ce dernier ramena cependant rapidement son bras à lui et Lys reprit sa marche en le regardant en coin, suspicieux. Lui, il allait devoir s'en méfier. Clairement. Surtout lorsqu'il lui proposa de faire un bout de chemin ensembles. Soit il était gay, soit il était con. Ellis avait abandonné l'idée du psychopathe lorsque son voisin lui avait tendu la main avec l'emportement d'un scout qui venait de passer Castor Junior.

- Écoute, mec, j'ai pas besoin d'un type qui m'colle aux basques, tu vois c'que j'veux dire ? J'veux dire.. merde, t'as quel âge ? Tu vis dans quel Monde ? Mec, c'est la guerre. On va tous crever, et tu m'demandes de t'tenir compagnie ? 'faut que tu m'dises à quoi tu tournes, ça a l'air sacrément fort. siffla-t-il, pas foncièrement méchant mais clairement expéditif. Sec, concis, une pointe d'ironie. Le mélange parfait pour faire comprendre aux imbéciles heureux qu'il était pas le genre à titiller de trop près.
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Kemp E. Caffery
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MessageSujet: Re: Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]   Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Icon_minitimeJeu 24 Juin - 23:08

Au vu de l'air suspicieux de l'inconnu, Kemp sut tout de suite qu'il avait très mal joué son coup. Ce qui lui fut confirmé, s'il le fallait, par les paroles qui suivirent et qui lui tirèrent une sorte de grimace dépitée. Il ne se découragea pas pour autant, préférant coller aux basques, comme il disait, d'un probable junkie que de devoir affronter seul la campagne et l'infection. Il eut un pauvre sourire, comme d'auto-dérision et passa la langue sur ses lèvres gercées. Un tube de labello. Il aurait dû en prendre un.

"Heu, mais, j'voyais pas ça comme ça ... M'sieur."

L'adolescent se détourna, considérant le trottoir, tout en continuant bien sûr à marcher aux côtés de l'autre type, réfléchissant à un moyen de le convaincre de le gard ... de le laisser l'accompagner. En fait, il fallait qu'il puisse se rendre utile et qu'il lui fasse comprendre qu'il n'avait rien d'un mec chiant. Enfin, pas du genre à harceler avec ses conneries. Une fois, il avait littéralement réussi à faire oublier son existence tant il s'était montré sage et silencieux pendant que ses parents faisaient l'inventaire. Du coup ils l'avaient oublié dans l'arrière-boutique où il était resté enfermé jusqu'à ce que, l'appelant pour diner, sa mère ne se rende compte de son absence. Sa mère ... Kemp baissa la tête. Il ne réalisait pas encore qu'il ne la reverrait plus. "On va tous crever," avait-il dit. Il n'avait peut-être pas tort. Mais alors à quoi avaient servi toutes ces dernières années ? Il avait rêvé d'un futur brillant, il s'était donné les moyens pour y parvenir. Rien, évidemment, n'avait été facile. Et c'est justement toutes ces heures d'étude, ces stress monstrueux, parfois certaines déceptions amères quant à ses résultats, qui lui revenaient à la figure avec violence.

Non ! Il n'avait pas le droit de se mettre à broyer du noir ainsi, alors qu'il était encore en vie, et sain. Kemp redressa le menton, déterminé. Pour se rendre compte que le jeune homme au chaton avait disparu. Il eut un court instant de panique, par réflexe, avant de réaliser que, tout simplement, il avait ralenti inconsciemment le pas et que, du coup, l'autre l'avait distancé. Kemp s'empressa de le rattraper.

"Justement, si l'on doit mourir, ce serait dommage de passer ses derniers moments seul, non ? Et puis ..." Il souleva le rabais de son sac pour lui montrer ce qu'il contenait. "J'ai de la nourriture, j'veux bien partager."

Il sourit légèrement, pas naturel du tout, pour le coup.

"J'vous promets que je serai pas chiant. J'parle pas forcément énormément, j'aime juste pas ... être seul."
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Lysander Boorman
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MessageSujet: Re: Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]   Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Icon_minitimeJeu 1 Juil - 13:05

Le pire, dans tout ça, c'est que le gamin continua à le suivre. Blasé, Ellis lui jeta un coup d'œil tandis qu'il recommençait à se vendre. Il ne voyait pas ça comme ça.. Génial, il allait falloir qu'il lui dise comment il envisageait la situation autrement. Réprimant un soupir nasal tandis que Crack sautait à terre en un miaulement aiguë, Lys entreprit de jauger son vis-à-vis du regard. Kemp Caffery, qu'il avait dit. Kemp. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il avait l'air complétement paumé, et si son comportement était une comédie, il jouait sacrément bien les adolescents en détresse. Mais Ellis, aussi surprenant que cela puisse paraître, commençait à oublier peu à peu sa paranoïa première et à envisager Kemp comme tel. Un simple gosse dépassé qui n'envisageait simplement pas de se débrouiller tout seul. Son problème actuel était d'être tombé sur Lys ; dans le genre avenant, on avait rarement trouvé pire. Solitaire et pas vraiment prêt à remettre ce fait en cause. Sauf pour de la marchandise, mais à l'heure actuelle Ellis en était blindé.

Kemp ralentit le pas, et Ellis marqua inconsciemment une légère pause, se demandant si son petit speech l'avait convaincu de laisser tomber. Bah ! Il saurait se débrouiller tout seul. Après tout, c'était un majeur responsable, empreint d'une sagesse plus conséquente que la sienne s'il avait compris aussi rapidement qu'il ne le supporterait pas le long de sa route. Indifférent, le junkie reprit donc sa marche nonchalante en direction de la sortie de la ville. Crack, lui, après être allé renifler un détritus qui trainait là, revint en trottinant vers lui pour se jeter sur sa jambe, plantant ses griffes dans son jean et se laissant alors transporté en silence, l'œil vif et curieux.

Alors qu'Ellis se pensait définitivement débarrassé, Kemp revint à la charge, en courant, jouant la carte du sentimental. Dommage pour lui, c'était celle qui marchait le moins sur Lysander, et ce dernier ne lui accorda pas le moindre regard. Passer ses derniers moments seuls.. Bien que cela ne gênait pas outre mesure l'aîné, il ne comptait néanmoins pas errer sans but jusqu'à ce que la mort le cueille. Dans l'absolu, il aimerait retrouver ses parents (et son frère, mais ça, il ne l'avouerait pas facilement). Deux ans s'étaient écoulés depuis qu'il était parti d'Édimbourg sans donner de nouvelles. Depuis qu'il leur avait avoué être séropositif, en fait. Aujourd'hui encore, rien n'expliquait sa réaction pusillanime : ses parents l'avaient plutôt bien pris et Lesley l'avait soutenu, chose assez rare pour être soulevée. Mais Lys avait voulu se tirer, à la recherche d'une solution illusoire, d'une rédemption inconnue. Cette pensée le fit lever les yeux au ciel. Putain, c'est pas vrai.. S'arrêtant brusquement pour se tourner vers son cadet, Ellis ignora purement et simplement le sac à dos de ce dernier (il n'avait certes pas pensé à prendre de bouffe, mais il était plutôt inconscient dans le genre et persuadé de pouvoir se démerder dans les besoin) pour planter ses yeux dans les siens.
- C'est bon, c'est bon, tu peux venir. Mais compte pas sur moi pour modifier mon itinéraire, j'ai pas de temps à perdre. concéda-t-il avant de se détourner pour reprendre la route. Tu comptes aller où ?
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Fléau
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MessageSujet: Re: Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]   Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Icon_minitimeSam 3 Juil - 17:37

Sur le bord de la route, une rangée de poubelles débordantes semblent vomir leurs déchets sur le goudron. Les deux hommes entendirent nettement un bruit de grattement quand ils passèrent à leur niveau, et un grognement se fait entendre alors qu'un chien s'extirpe des la marée de sacs en plastiques. Répugnant, et maigre ça n'en reste pas moins un berger allemand affamé, qui se met à aboyer furieusement contre Ellis et Kemp. Pris de panique, Crack gueule à son tour et saute de sa planque sur le pantalon du drogué pour courir dans la direction opposée, se faisant aussitôt poursuivre par le chien.
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Kemp E. Caffery
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MessageSujet: Re: Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]   Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Icon_minitimeVen 6 Aoû - 13:22

L'inconnu ne semblait toujours pas vouloir lui concéder ne serait-ce qu'un regard, et Kemp commençait à se demander s'il ne ferait pas mieux de laisser tomber. Ah si seulement il avait pu tomber sur quelqu'un d'un peu plus sympathique ! Le coup du chaton, ça valait rien en fait. Peut-être qu'il le gardait avec lui pour pouvoir le manger quand il n'aurait plus rien à se mettre sous la dent ? En attendant, il était toujours là, calquant son pas sur le sien et exhibant le contenu de son sac, ce dont semblait complètement se foutre l'autre. Le jeune homme faillit faire un arrêt cardiaque lorsque tout à coup, et sans aucune raison apparente (puisqu'il ne lui semblait pas que c'était son petit speech qui l'avait convaincu), ce dernier s'arrêta et fit volte-face. Kemp resta figé, les yeux écarquillés et les mains cramponnées au tissu de son sac, n'en croyant pas ses oreilles. I-Il avait dit oui ? Il s'empressa de refermer son sac et le repassa autour de son épaule, avant d'emboîter à nouveau le pas à son désormais compagnon de route, le sourire aux lèvres.

"C'est pas grave, je savais pas où j'allais de toute façon ! J'ai nulle part où aller à part la maison de mes parents mais je crois pas que ce soit une bonne idée, là, tout de suite."

Kemp lui jeta un regard en coin. Et donc, contrairement à lui, ce type dont il ne savait toujours pas le nom avait un objectif et "pas de temps à perdre" en plus.

"Dis, est-ce que je pourrais connaître ton nom ?" demanda-t-il timidement au moment où ils passaient à la hauteur d'un inimaginable tas d'ordures. "Heu ! Je peux te tutoyer ?"

C'est alors qu'un bruit lui parvint des poubelles. Kemp tourna d'abord vaguement la tête dans cette direction, mais se figea complètement lorsqu'il entendit le grognement. Qu'est-ce que c'était ? Un chien ? Et en effet, il put rapidement voir un berger allemand -dans un état lamentable le pauvre- s'extirper du monceau d'ordures. Lorsque celui-ci se mit à leur aboyer furieusement dessus, l'adolescent, effrayé, ne put que faire un pas en arrière, les bras levés à la hauteur de son visage, dans un réflexe d'auto-défense. Mais plus effrayé que lui encore, le chaton bondit du pantalon de son maître pour s'enfuir purement et simplement, aussitôt poursuivi par le chien.

"Oh non ! Ton chat !" Kemp, paniqué, se tourna aussitôt vers Ellis. "Qu'est-ce qu'on fait ?!"
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MessageSujet: Re: Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.]   Things got quite fucked up. [Carlisle - Une rue parmi d'autres.] Icon_minitime

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