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 C'est moi qui décide, gaspillez pas votre salive ~

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2 participants
AuteurMessage
Geoffrey Chappeman
J'aime les saucisses, pis le pain d'épice !
Geoffrey Chappeman


Messages : 21
Âge du personnage : 58 ans
Ville d'origine : Liverpool
Localisation actuelle : Oxford - en manque d'essence
Humeur : Egoïste
Pensées : Faut que je me trouve des cons à berner

Identité
Contenu de votre sac :
Fonction(s) et attributs: Directeur de collège

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MessageSujet: C'est moi qui décide, gaspillez pas votre salive ~   C'est moi qui décide, gaspillez pas votre salive ~ Icon_minitimeSam 19 Juin - 22:50

C'est moi qui décide, gaspillez pas votre salive ~ Geoffr11
    CHAPPEMAN Geoffrey
    Dieu n’est rien comparé à moi. Le monde, c’est moi! Et non, je ne vais surtout pas rester seul ou avec des putins de mourants! Quitte à crever, je veux être parmi les normaux et tant pis pour eux s’ils crèvent après aussi !



Il était une fois une musique pour...moi...



    - Un homme approchant de la soixantaine, imposant et au ventre proéminent, rentra dans sa chambre d’hôtel londonienne au ton ocre et vert. Son parka bleu marine échoua sur son lit encore défait, il ne devait plus y avoir de femmes de ménage dans l’établissement. Il alla dans la salle de bain pour prendre une bonne douche, histoire d’enlever le parfum bas de gamme de cette prostituée qu’il portait sur lui. Pourtant il avait une douce sensation de vengeance, cette jeune fille était saine, et maintenant, sa vie allait être bien courte pour elle aussi. Ses vêtements s’éparpillèrent sur le sol, et le bruit de l’eau, plus tiède que chaude, se fit entendre. Hm… déjà un problème avec le chauffage qui montre des signes de faiblesses. Ça n’avait pas été forcément une bonne idée de se rendre à Londres, certes, il y avait beaucoup plus de ressources et de réserves dans la capitale, et dans les grandes villes. Mais il y avait aussi beaucoup de monde encore, même trop. Et s’y ajoutait aussi le vandalisme, gâchant des choses importantes pour survivre. Geoffrey sortit de la douche, prit une serviette qu’il entoura autour de sa taille, tirant un peu-dessus pour arriver à l’entortiller en haut pour qu’elle tienne, il n’avait encore perdu aucun de ses précieux kilos avec lesquels il se sentait si bien. Il passa une main dans ses cheveux trempés, eux se faisaient moins nombreux, mais pas d’alarme, il n’en était pas à devenir chauve tout de même. Il alla jusqu’à la fenêtre pour observer la vue qu’il avait sur la rue dans un désordre pas possible. Bon, que devait-il faire ? Ici, c’était une pure anarchie, dans les villes plus petites, il y avait sûrement plus de chance d’une bonne organisation, pour arriver à survivre dans de meilleures conditions. Bref, plus de confort… du côté des survivants sains qui avaient toutes leurs têtes encore. Un éternuement, son nez qui coule, il passa le dessus de sa main sous ce dernier, sans se soucier le moins du monde des notions d’hygiène. Ouais bon, il était temps de bouger encore. Un soupir traversa ses lèvres, pas de regrets, oh non, il n’en avait aucun en fait. Même pas d’être infecté, ni pour celle qu’il avait contaminé à coup sûr et encore moins pour ses futures « victimes ». Il était juste fatigué, normal vous allez dire. Il bailla, s’étira et se décida enfin à refaire son sac de voyage qu’il utilisait pour ses randonnées. Tout d’abord, il se rhabilla, avec son jean ample de ce bleu terne classique et de sa chemise à carreau blanche et marron, il mit de côté son kaway et il souleva son sac sur le lit. L’alléger, ça allait être essentiel, des petits cons lui ont volé sa voiture du collège et il ne savait pas encore quel moyen de transport il allait trouver donc… Geoffrey ne garda de ses vêtements qu’une tenue de rechange, un jogging orange et rouge. Il vira ses deux paires de chaussures, il n’allait garder que ses tennis blanches qu’il porterait tout le temps. Ses affaires de toilettes se retrouvèrent restreintes à une brosse à dent rouge, un dentifrice email diamant, un pavé tout neuf de savon de marseille et de l’eau de cologne, un flacon à trois quarts plein. Dernier objet qu’il amenait avec lui, un album avec des photos du personnel et des classes des différentes établissements où il a été directeur. Il était fier de son parcours, de tout ce qu’il avait fait, et il prenait plaisir à songer comment il avait fermé le clapet à tous ceux qui n’avaient pas été d’accord avec lui, comme s’ils étaient supérieurs à lui, non mais oh… ce n’était que des ignorants qui auraient mieux fait de l’écouter !

    Geoffrey, quant à faire, fouilla ensuite dans les poches de son parka. Il jeta à terre sans un regard des papiers de chewing-gums à la menthe, il ne toucha pas aux deux paquets de mouchoirs des poches du bas de son parka. Même si ça n’allait pas s’arranger, c’était mieux que de rester avec la goutte au nez. Surpris, il retrouva des petites pièces de monnaies, il attrapa alors son portefeuille, l’ouvrant. De suite, il tomba sur sa carte d’identité, avec une photo qui datait bien de dix ans, des rides en moins, une chevelure plus abondante… Geoffrey CHAPPEMAN, né le 15 février… Originaire de Liverpool, d’ailleurs, il habitait toujours là-bas… avant le fléau… Dans l’appartement de fonction à sa disposition d’un collège du quartier d’Everton. Il eut un sourire, bombant inconsciemment le torse par fierté, alors qu’il était seul dans sa chambre d’hôtel. Pour un directeur de collège, il estimait sa vie originale, non commune et ennuyante comme celles de tant d’autres ! Que dire de ses parents, pas grand-chose, c’étaient des ouvriers, et ils sont morts… Problèmes cardiaques dans la famille, Geoffrey savait qu’il n’aurait pas vécu très âgé. Enfin bref, tout le mérite de sa décision de faire des études lui revenait, il les avait financées avec des petits boulots, et aussi notamment avec des récompenses d’une association écologique qu’il aidait. Il a passé son concours et son premier poste l’amena à quitter Liverpool. Il déménagea à Leeds pour s’occuper du collège de la ville, prenant la suite du précédent directeur parti à la retraite. De cette période, ce qu’il ne supporta, c’était les conseils et le ton supérieur des personnes autour de lui, tout ça parce qu’il débutait. Non mais il n’avait absolument pas besoin de leurs conseils, il avait eut son concours, ce n’était pas du vent. Autant dire qu’il n’écouta rien de ce qu’on lui disait, il n’en fit qu’à sa tête, agissant sur des coups de têtes, avec ses idées farfelues. Tout le monde disait qu’il pouvait être charismatique, mais que la désillusion arrivait très vite après… Trop décalé de la réalité. C’est eux qui avaient de la merde dans les yeux, oui ! Qu’y avait-il de gênant à vouloir faire un grand potager dans l’établissement et de revendre tout cela à prix cassé, apportant une autre entrée d’argent, et pourquoi tout le monde lui reprochait de se servir de temps en temps dans ? Il resta 5 ans là-bas, il y rencontra Dorothy, secrétaire administrative, qui avait caché bien son jeu cette garce… 15 ans après, elle a osé divorcer, s’en allant avec leurs fils de 13 ans et leur fille de 7 ans. Peu après, il subissait d’infâmes plaintes… Abus de biens publics et attouchements sexuels… Tout ça parce qu’avec le divorce, il se retrouvait avec moins de sous et que par conséquent, il se servait plus au collège. Les ingrats, c’était lui qui le dirigeait et le faisait tourner… Ensuite, des accusations infondées d’un garçon du club de foot scolaire, il avait juste voulu lui donner un petit coup de main alors qu’il l’avait surpris en train de se faire du bien en solitaire sous la douche. L’autre, c’était une élève de dernière année, blessée, qu’il aida à remettre son soutien-gorge, sa main ayant un peu dérapé, c’est tout, rien de grave… Aucune raison d’hurler au viol. Une lourde passade dans sa vie, un véritable complot sans le moindre doute de tous ces gens qui étaient jaloux de lui et ne pensaient qu’à amplifier des écarts qu’ils pouvaient bien s’autoriser ! Il fut muté de petits établissements en petits établissements, on le coinçait à rester à un bas niveau, tout en lui prélevant chaque mois une bonne partie de son salaire. Seul, célibataire, très vite, il prit l’habitude de se rendre dans les quartiers chauds des grandes villes aux environs de là où il travaillait, tout en prenant les véhicules prévu pour l’usage professionnel du personnel. Mais ça ne le dérangeait pas d’abuser de ce qui était à sa disposition, il trouvait ça parfaitement légitime. Il avait des besoins d’hommes, fier de ses désirs et de ses capacités, le peu qui restait de son salaire passer alors dans la nourriture et les prostitué(e)s. Pas de quoi s’acheter une voiture donc ! A deux ans d’une retraite bien méritée, il recevait enfin son salaire, en plus de ce qui lui rapportait ses spectacles de marionnettes qu’ils faisaient dans des crèches, des maisons de retraites (souvent durant son temps de travail au collège, mais chut, pour ses « collègues », il partait en déplacement professionnel hein). Oh ses marionnettes d’ailleurs ! Geoffrey sortit de tout ce retour sur sa vie, juste à cause de cette carte qui indiquait qui il était… Il se mit à genoux, pour attraper quelque chose sous le lit, mais il s’arrêta alors qu’il éternua à nouveau, oh mais pas un petit, là, un bon gros où il ne vaut mieux pas être en face, vu ce qui parsema le sol. Il attrapa un paquet de mouchoir, se servit pour se moucher et essuyer le sol. Le fléau… Il était apparu un mois après son retour de salaire complet. Et encore un mois après, une nuit passée avec un jeune homme, lumière tamisée, il se fit éternuer plusieurs fois dessus… Il avait aperçut des plaques rouges dans le cou et sur le torse de son amant d’une nuit, perçu assez tard la fièvre… Un infecté, à croire ce qu’il avait lu le matin sur ces tracts de « prévention ». Le plus affolant, c’est que ça l’arrangeait, surtout avec ce rhume qui s’installa très vite après, un ou deux jours à peine. Il était cardiaque, il ne pouvait plus renouveler son traitement terminé. Alors, il avait à l’origine trois mois devant lui, avec de terribles souffrances sur la fin. Avec le Fléau, oui, il aurait mal, mais au moins, la perte de raison lui paraissait bien mieux que d’avoir toute sa tête. Dire qu’il avait quitté Liverpool pour Londres, pensant trouver plus de sécurité et de meilleures conditions de survie. C’est là-bas qu’il a finit infecté. Sûrement le destin (non, non, il ne va surtout pas reconnaître qu’il s’est trompé sur son jugement). Geoffrey se redressa et lança les deux mouchoirs vers la poubelle, râta son coup mais il ne se bougea pas pour les ramasser, autre chose à faire. Il finit de faire glisser de sous le lit la belle marionnette d’une banquière… Banquière, sa fille était devenue banquière, il avait juste quelques contacts téléphoniques avec ses deux enfants, mais c’est tout. Nul doute que ces deux-là auront réussis à fuir, le même don que leur mère pour ça !

    Geoffrey lissa les fils de sa marionnette, la plus belle de doute, qu’il avait fait avec un menuisier qu’il connaissait bien, un écolo comme lui… Oh, il aimait bien celle aussi faîte à son image, avec son physique atypique, surtout son nez, sa fierté. Pourquoi devrait-il être complexé ? Enfin, il ne l’avait pas prise vu qu’elle était trop grande. Là…. En appuyant bien pour tasser son jogging de rechange et ses affaires, il réussit à faire loger sa marionnette de banquière blonde, veillant à bien placer les fils. Il referma son sac de randonnée, relevant les yeux vers la fenêtre, un bruit de verre brisé. Des vandales… Autant ne pas s’attarder. Il récupéra son portefeuille qui avait finit sur un lit, un dernier coup d’œil à sa carte d’identité et il le rangea dans la poche intérieur de son kaway. Un bruit métallique, il sortit ses clés… Clé d’appartement, de portails, des locaux et des voitures du collège, avec à chaque fois des étiquettes ou des babioles pour les reconnaître (coccinelles, feuilles, symbole peace and love, oui, encore son côté écolo, alors qu’il était le dernier à se priver de photocopies, de sorties en voiture, etc… ). Un porte-clés avec un bon poids à cause d’un couteau-suisse qui y est accroché. Il s’esquinta un peu les doigts pour récupérer le couteau-suisse qui lui sera utile et envoyer les clés dans la poubelle. Panier ! Le couteau suisse rejoint son portefeuille. Il n’avait plus de portable, ce dernier se trouvait dans la voiture qu’on lui a volée. Geoffrey hissa son sac de randonnées sur ses épaules, clipsa la ceinture devant lui, une bonne invention cette répartition du poids. Il prit au passage la clé de la chambre sur la table de nuit au passage et quitta les lieux sans prendre la peine de refermer derrière lui. A quoi bon ? Au propriétaire de l’hôtel de s’en charger. Oh, quel hasard ! Arrivé au rez de chaussée, il le croisa, derrière le comptoir, en train de vider sa caisse… Un casque et des clés d’une moto ou un scooter peut-être… Idée… Geoffrey s’arrêta devant le comptoir, reniflant bruyamment sans se rendre compte. Juste ça… et l’homme se redressa comme un chat aux aguets, lui demandant direct s’il était enrhumé… Il était temps de sortir son excuse qui allait le suivre jusqu’à ce qu’il ne puisse plus cacher qu’il est infecté. Allergique, voilà ce qu’il dit, qu’il était allergique, le stress, la pollution, le pollen, tout ça… Un tout qui faisait qu’il avait toujours été comme ça. Il enchaina de suite, comme quoi il rendait les clés. Il s’imposait, lançant de suite les dîtes clés au proprio qui eut le mauvais réflexe de les rattraper. L’instant d’après, Geoffrey l’assommait avec la lampe qui était posée sur le comptoir. Sans un regard au sang sur la lampe qui roula à terre, ni celui s’écoulant du crâne du proprio, il récupéra le casque et les clés. Il agissait vraiment comme si c’était tout à fait normal, après tout, sa devise, c’était « d’abord moi ! ». Il en profita de tester si une des clés ouvrait la clé de la réserve de l’hôtel. Bingo ! En même temps, peu de temps s’était passé depuis le début de l’anarchie qui allait empirer. Il récupéra un sac plastique qu’il remplit de trois saucissons, de quatre paquets de chips, une bouteille d’eau et une d’un vin rouge venant de France, trouvée tout au fond. De quoi se tenir chaud. Il accrocha le sac de plastique à la lanière en haut de son sac de randonnée et il alla voir ce qui pouvait bien l’attendre à l’arrière de l’hôtel. Il songea un instant qu’il n’avait même pas entendu gémir le proprio, y était-il allé trop fort ? Tant pis, il n’allait pas se faire du mouron pour quelqu’un d’autre que lui. Une fois dehors, Geoffrey se retrouva nez à nez avec un scooter, oh, ça lui rappelait celui qu’il avait durant ses études ! Et c’était mieux que rien… Le proprio devait être là depuis peu de temps, parce que, même avec un anti-vol, ça n’empêchait pas les voleurs d’agir. Il trouva la clé pour enlever l’anti-vol, mit le casque, chevaucha l’engin qui grinça sous son poids. Quelque chose lui disait que si le proprio vidait sa caisse, etc… c’est que celui-ci comptait partir aussi et avait sûrement fait le plein. Un tour de clé, le moteur ronronna fortement… Ouais, trois-quart d’essence ! Bon, en avant Simone !


    Geoffrey s’élança sur ce scooter orange, pas du tout discret, mais il avait un bon moteur. Il passa dans des grandes rues de Londres, pour suivre alors la direction d’Oxford. Une ville assez importante, où il pourrait peut-être trouver un autre moyen de transport, il doutait que l’essence du scooter puisse le mener bien plus loin. Il croisa bien des silhouettes dans les rues sombres, il dut même accélérer quand une bande de jeunes rebelles lui lancèrent des pierres, sûrement dans le but de le faire tomber et de lui piquer son petit véhicule. Petits cons va ! Heureusement qu’il avait pris la peine de prendre le casque aussi. Le Nord, c’était là où il aurait le plus de chance de trouver des groupes organisés sans tant de violences que là. Ce fut plus calme une fois la capitale quittée. Il préféra éviter les petites routes, sinueuses et aux détours interminables, contrairement à l’autoroute allant directement à Oxford. Et tant pis si c’était interdit normalement à un petit bolide, c’est pas dans une telle situation qu’il risquait de se retrouver face à des flics prêt à le verbaliser. Il fut surpris de voir quand même certaines voitures passaient à toute vitesse. Tout le monde décidait d’aller au nord ? Tant mieux pour lui ! Il fut désolé de ne pas voir de station service avec encore de l’essence sur son chemin, il s’arrêta trois fois quand même. Ce putin de rhume, il fallait qu’il se mouche avec parfois des crises d’éternuements. Et voilà que maintenant la barre indiquant l’essence qui lui reste flirtait de plus en plus avec le rouge… en plein Oxford. Bon, il était temps de chercher un endroit où volait autre chose ou une ou des âmes charitables, soit des survivants. Avec toutes leurs têtes et pas aussi dangereux que les infectés…
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Omniscience.
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Pensées : J'me ferais bien un steack.

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MessageSujet: Re: C'est moi qui décide, gaspillez pas votre salive ~   C'est moi qui décide, gaspillez pas votre salive ~ Icon_minitimeMar 22 Juin - 13:23

Vidons les futailles, à nous la ripaille, quand l'appétit va, tout va !

Validé !
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