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 « Your heart is cold. That's why you keep coming back here. It's pathetic. »

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AuteurMessage
Andrea Viconti

Andrea Viconti


Messages : 1
Âge du personnage : je dois avoir la folie de mes douze ans, peut être l'indifférence de mes soixante-dix, et le physique de mes trente-et un.
Ville d'origine : hastings

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MessageSujet: « Your heart is cold. That's why you keep coming back here. It's pathetic. »   « Your heart is cold. That's why you keep coming back here. It's pathetic.  » Icon_minitimeJeu 17 Juin - 16:03

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    VICONTI, Andrea Milena

    « Tu sais... y’a bien trop de mèches dans ce monde, y’a bien trop de mèches et elles demandent qu’à être allumées. Oui, tu vois, elles supplient, elles implorent qu’on les allume ; alors ça me fait me demander, oui, putain, ça me fait vraiment me demander pourquoi n’y’a-t-il personne pour allumer la mienne ? Pourquoi suis-je si négligée, pourquoi personne n’essaie de m’atteindre, de m’extirper la vérité, de m’dire en face que je ne suis qu’une putain de salope et que mes parents m’auraient préférée morte ? »


    ▬ LISA ♦ Girl Interrupted
Encore affalée sur le sofa, c'est la tête basculée dans le vide, et sous les sourdes détonations dans la pièce d'à côté, que je tire nonchalamment sur ma cigarette, cet appareil de mort lente portatif. Il n'y a pas un endroit de cette foutue maison pour sentir autre chose que le cramé ou le macchabée ; c'est à croire que tout a décidé de crever ici, et maintenant, mobiliers comme créatures, impudiques, impudentes et sordides. Tout explose autour de moi, un peu partout. C'est l'apocalypse. Mais en plus chiant. Pas de grands feux autour desquels danser. Pas de grands drames familiaux après lesquels pleurer. Pourtant, je vous assure qu'ils ont fait le maximum mais... rien. Mon cœur ne s'emballe pas. Mon esprit s'assoupit vaguement au rythme des inhalations de tabac. Mes mains ne tremblent pas. J'ai même envie d'un bain, aux effluves chaleureuses et lascives. Mais aucune chance : Illeanna s'y est saignée ce matin. On a dû condamné la salle de bain sur les coups de six heures. Y en avait partout. Comme un Tarantino. En plus gratuit. Tout se consume aux quatre coins d'Hastings, et, moi, j'attends dans cette orgie de fluides putréfiés. C'est comme cesser de vivre à chaque seconde, mourir à chaque minute. Terrible. Y avait rien de plus jouissif pour un nécrophile que lorsque les choses se sont mises à dégénérer dans cette baraque. En bon public, j'ai regardé faire. Je regarde encore. J'assiste. Comme d'habitude. Et je l'observe, lui, la tête noyée dans un fatras de choses accumulées par une jeunesse stupide. Il est pressé, fébrile, tremblant. Il flippe comme jamais. Pourtant, il fait l'effort de sourire quand il s'aperçoit de mon regard. Pauv' con. Moi, j'ai pas besoin d'être rassurée. Je veux juste que... « Putain, fous pas mon vernis là-dedans. » Et il se braque. Il ne pige pas la langue, ou quoi ? « Je t'ai dit de pas foutre mon vernis dans ta putain de poubelle. » « C'est nécessaire, bien sûr ? » « Fais c'que j'te dis. » Même s'il m'explicite bien son mépris en rangeant le flacon avec hargne, il s'exécute. Point. C'est bien Mike, ça ; borné pour la forme, docile dans le fond. Pour peu qu'il vous baise avec un peu de sentiments, vous pouvez tout obtenir de lui. Et moi, il me baise. Ça, il me baise... Mal, d'ailleurs. « Va tirer ton coup, j'vais le faire. » Balayant ma torpeur, je me lève et j'écrase ma cigarette sur le journal d'il y a trois jours : on va tous crever, voilà comme ils auraient dû titrer. Mais ce que j'en dis, moi... « T'as entendu ? Dégage, allez. » Il hésite, et il ne s'en cache même pas. Je le bouscule un peu. « J'vais pas crever dans la minute, c'est bon. Allez, bouge, putain. » A regrets, c'est certain, il s'exécute et il m'exauce. Merci, connard. Il sait que je me fous bien de mourir de ça ou d'autre chose. Ce sont des vivres que je devrais mettre dans ce sac. Mais non, je m'en branle. Je m'allume une cigarette et je jette deux-trois choses qui ont leur peu de valeur à mes yeux : le restant du paquet, une vieille édition du journal local, la montre de Peter, un vinyle d'Hendrix, et le courrier de la semaine, qui me passe sous la main. J'aurai de la lecture, et de quoi me foutre de la gueule d'une banque qu'exige encore les deux livres quatre-vingt pence de mon compte. J'suis sûre qu'il a déjà crevé, le père Rosway. Au cul, mes deux livres quat'vingt.


- Le premier paragraphe sera réservé à votre décision de départ. Étiez-vous calme, paniqué, résigné ? Partez-vous seul, prenez-vous femme et enfants avec vous ? Y a-t-il un élément perturbateur ?
Contrainte : indiquez de quelle manière vous rangez vos affaires et dans quel support (sac à dos, valise, etc..).

- Le second paragraphe commencera après que, en triant vos affaires, vous soyez tombés sur votre carte d'identité / votre passeport / votre acte de naissance, ou quelque chose de cet acabit. Là, vous lisez les informations qui y sont inscrites : date de naissance, lieu de naissance, nom de jeune fille s'il y a lieu, etc. Vous vous remémorez votre passé, votre enfance.
Contrainte : indiquez ce qu'il est advenu de votre famille, et ce que cela déclenche en vous (dégoût, tristesse, nostalgie, inquiétude, etc..).

- Le troisième paragraphe mettra en place vos derniers préparatifs et votre départ ; ainsi, vous devrez indiquer votre moyen de transport. Avez-vous une voiture ? Faites-vous du covoiturage ? Partez-vous à pied, votre sac sous l'épaule ? Allez-vous tenter de faire redémarrer un train dans une gare abandonnée ? En partant, vous conservez le réflexe stupide de fermer votre maison / appartement / loft.
Contrainte: décrire votre porte-clés. Combien sont-elles ? Sont-elles entourés de babioles ? Pourquoi ces dernières sont-elles là ; comment les avez-vous obtenues, pourquoi avez-vous décidé de les accrocher à vos clés ? Indiquez quels sentiments ils déclenchent en vous (ce peut tout à fait être de l'indifférence, ne cherchez pas midi à quatorze heures).

- Le quatrième et dernier paragraphe clôturera votre histoire et s'ouvrira vers l'avenir : où comptez-vous aller ? Avez-vous des projets ? Prenez-vous le temps d'aller vous fournir dans une quincaillerie abandonnée ? Avez-vous un but à part tenter de survivre à tout prix ? Vous n'oublierez pas de décrire votre état moral final, et surtout précisez si vous partez seuls ou accompagnés d'un autre membre avec qui vous auriez tout prévu au préalable.
Contrainte : tout le monde rêve un jour de changer de vie. Après avoir fait allusion au métier ou aux activités qu'exerçait votre personnage avant le fléau, indiquer ce qu'il aurait voulu faire de sa vie, qui il aurait aimé épouser, quel quotidien il aurait voulu supporter.

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