Skylar Caulfield Roots & Déroutes + Croisement
Messages : 34 Âge du personnage : 27 Ville d'origine : Gravesend Localisation actuelle : dans une vieille caravane de hippie, gravesend town. Humeur : acidulée. Pensées : j'suis un mec productif.
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| Sujet: Re: Take a walk on the wild side. Mer 16 Juin - 16:47 | |
| On s'est tapé un petit pèlerinage avec Caulf ce soir à l'église de St Georges, juste histoire d'aller voir la tombe de Pocahontas. Parait que ses ossements se trouvent quatre mètres sous nos pieds. Je lui ai laissé un peu d'herbe pour lui foutre le mal du pays et Caulf a pissé sur l'arbre généalogique de John, l'enfoiré qu'avait cru bon de la "civiliser". Civilisation mon cul, elle a quitté les singes pour les vers. On a pas trop trainé à se tirer, histoire de pas vomir et on s'est approvisionné en bouteilles de Jack (ouais le chien a pas tardé à lâcher la flotte pour une boisson qui offre de meilleurs résultats à l'arrivée) au supermarché du coin. Fallait bien qu'on fête mes sept jours d'infection. D'ailleurs ça a eu lieu dans ce taudis même. J'ai eu la chance incroyable de tomber sur un type en passe de crever et complètement aliéné. Il était vachement repoussant et il psalmodiait une vieille mélodie des Kinks, ça me l'a rendu sympathique, malgré les tremblements, la bave et tout le toutim. Ceci dit j'ai abandonné immédiatement l'idée de me laisser tripoter par un énergumène de sa trempe. Je m'étais dit qu'en lui serrant la main, j'en aurais pour mon grade. Mais quand je me suis approché, il a du flipper et il m'a sauté dessus. Il a fallu que je me batte. J'ai horreur de ça. Du coup après, j'étais contrarié. Enfin l'essentiel, c'est qu'il a eu le temps de me mordre le lobe de l'oreille jusqu'au sang. Je fais officiellement partie du club maintenant.
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| Sujet: Re: Take a walk on the wild side. Ven 18 Juin - 15:46 | |
| Je perds patience, lentement, doucement, mais surement. Cette nana va me rendre dingue. Elle est comme ces putains de monstres sous le lit : on ne les voit pas mais on sait pertinemment qu'ils sont là, à nous épier. Ca m'apprendra à sortir de ce bled pourri. Avec Caulf on s'était dit qu'il était temps de mettre la machine en route. Je trainais déjà un rhume carabiné depuis quatre jours, s'agissait de pas jouer les rapiats et de faire tourner. Le problème c'est qu'on a beau chercher, à Gravesend, y'a pas âme qui vive. Du coup on s'est dégoté une vieille camionnette que j'ai pu faire démarrer au bout d'approximativement deux heures et on s'est tiré sur Londres. Il est clair que cette foutue ville offre un max de possibilités mais maintenant que j'suis installé, j'ai vraiment pas envie de taper le déménagement. Reste qu'on s'est baladé pendant un moment dans les rues désertes, en vain. Caulf a finit par proposer qu'on passe la nuit à l'hôtel ... ça doit être son côté pute. J'ai obtempéré parce que j'étais genre, crevé. On s'est arrêtés au 41, rien que ça et après s'être copieusement foutu de la gueule de l'hôtesse inexistante, on a enfoncé la porte de la suite de luxe top-prestige top-dégueulasse. Mes souvenirs s'arrêtent là parce que j'ai immédiatement décidé d'appliquer à la lettre les conseils de Timothy Leary. Le lendemain, il a quand même fallut qu'on prenne nos responsabilités. On avait une quête à mener à bien et faut pas déconner avec les quêtes, surtout lorsqu'elles n'émanent pas du divin. Par contre je crois que la grâce (ou une plaie d'Egypte au choix) nous a touché quand on est tombés sur cette fille. On avait à peine posé un pied dans la rue que j'ai entendu des sanglots à peine étouffés. Caulf s'est mit à courir et il a bifurqué à droite au carrefour. J'ai pris mon temps pour le rejoindre : primo parce que j'ai horreur de courir avec une cigarette et deuxio parce que j'savais bien que si la chose en question tentait de s'enfuir, le sac-à-puces hésiterait pas une seconde à la trainer par le cuir chevelu. Mais la chose en question, ou la fille si vous préférez s'était pas tirée. Elle essayait simplement de regarder Caulf sans se mettre à gerber. Je lui en étais reconnaissant : les filles qui chialent et qui vomissent en même temps m'ont jamais vraiment excité. De toutes façons, celle-ci n'avait absolument aucune chance de me plaire : sous les larmes, le rouge et la morve, j'ai vite deviné que c'était la fille à papa de base, ou la sous-espèce que je m'efforce de fuir depuis que je suis né. Je devais admettre néanmoins qu'elle faisait une victime idéale. L'idée qu'elle finisse en lambeaux, la bave aux lèvres dans cette rue guindée, ça, ça m'excitait. Il a fallut que je joue un peu la comédie, histoire de l'amadouer. J'aurais pu expédier les choses en me montrant violent, mais c'est pas mon genre. Je lui ai fait mon numéro du type abasourdi, abandonné par les siens et coup de bol, ça collait parfaitement à sa propre histoire que je n'écoutais que d'une oreille. Ensuite ça a été du gâteau. Je lui ai servit une vieille réplique de film qu'elle n'avait probablement jamais vu et lorsque j'ai pu lire assez de reconnaissance dans ses yeux gonflés, je l'ai serrée dans mes bras, en essayant tant bien que mal de contrôler ma révulsion parce que mon visage était tout proche du sien. Je suis même allé jusqu'à l'embrasser au coin des lèvres, pour être sur de mon coup. Tout à coup, j'étais devenu un meurtrier, mais pas un boucher ou une grosse brute de base, nan, un putain de tueur élégant qu'embrassait les filles pour mieux les voir crever. Ca m'a donné des idées de poèmes. Ouais, jusque là tout allait bien. Selon mon plan, je m'écartais d'elle doucement, je lui lançais une réplique énigmatique et je me tirais pour toujours, la laissant dans sa rue minable à agoniser dans la solitude. Mais c'était sans compter le caractère merdique de cette pétasse. Elle a commencé à me suivre, de loin et puis elle se cachait derrière les lampadaires quand je me retournais, genre espion de bas-étage. J'ai poursuivi mon chemin et finalement elle a disparu. Comme un con, je me suis dit que tout roulait et avec Caulf, on a regagné la caisse direction Gravesend parce qu'on se sentait un peu homesick.
Et je sais toujours pas comment elle a fait. Mais cet insecte avait réussit à se planquer à l'arrière et maintenant, elle squatte chez moi. OUAIS CHEZ MOI ! Evidemment je lui ai interdit d'approcher de la caravane dans un rayon de cinquante mètres, pensant que la découragerait, mais que dalle, c'est une putain de sangsue ! Ca ne fait que trois jours que ça dure, mais si elle décampe pas avant demain soir, je trouve un flingue et je la bute, quitte à ternir mon image de tueur élégant. Rien à foutre.
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| Sujet: Re: Take a walk on the wild side. | |
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