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 « Chacal, nous reniflons les survivants des caravanes. »

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2 participants
AuteurMessage
Skylar Caulfield
Roots & Déroutes + Croisement
Skylar Caulfield


Messages : 34
Âge du personnage : 27
Ville d'origine : Gravesend
Localisation actuelle : dans une vieille caravane de hippie, gravesend town.
Humeur : acidulée.
Pensées : j'suis un mec productif.

Identité
Contenu de votre sac :
Fonction(s) et attributs: développés.

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MessageSujet: « Chacal, nous reniflons les survivants des caravanes. »   « Chacal, nous reniflons les survivants des caravanes. » Icon_minitimeMar 15 Juin - 20:08

« Chacal, nous reniflons les survivants des caravanes. » Jim12_amoriconz
    CAULFIELD skylar
    I got nasty habits; I take tea at three.

    « Tu fais chier Sky. Oui je me tire. Et oui je prends la gosse. C'est pas négociable. Tu fais chier, t'entends ? J'te laisse la baraque, j'te laisse ce con de chien et tiens, j'te laisse même cette saloperie de caravane ! »
    Il voudrait répondre un truc intelligent, bien placé, du genre qui ferait un effet dingue à Lilian, mais il trouve pas. Il ouvre la bouche, comme pour montrer qu'il est quand même prêt à faire un effort mais Lilian traine déjà sa valise et la petite dans le couloir. Il se sent pas vraiment triste, ça l'emmerde à peine, il est peut-être un peu vexé. A la réflexion, non. Même la tronche pas dégueulasse de Mini Sky n'arrive pas à lui arracher une larme. Il ne reverra surement jamais sa fille : Lilian est du genre déterminée. C'est même pour ça qu'il la trouve belle. La porte se referme brutalement.
    « J'savais que c'était pas pour moi toutes ces conneries de bonheur bourgeois. »
    Il s'allume une menthol de poufiasse, héritage de second choix de celle qu'il surnomme déjà l'Ombre et se dit qu'il est grand temps de se remettre à l'acide.
    - ellipse temporelle de trois ans -
    Il est fier de lui. La caravane a une sacré allure comme ça, en bleu nuit. Et puis s'il était un peu dubitatif au début quant au rendu du lamantin sur l'arrière, maintenant que c'est fini, il trouve ça carrément lumineux comme idée. Il va pouvoir se tirer pour de bon de ce foutu quartier résidentiel vide. Il a pas la voiture, certes, mais c'est un détail vu que la volonté est là. Satisfait, il écrase sa clope et s'engouffre à l'intérieur de La Cave, le nom qu'il a donné à la maison depuis que Lilian est partie, parce que c'est devenu sombre, enfumé et que le sol est jonché de cadavres de bouteilles, comme il aime quoi. Son sac de surplus militaire est déjà prêt sur la table basse. Il a décidé d'emporter le minimum vital à savoir ses carnets de note encore vierges, une cartouche de Pall Mall, la brosse à dent Winnie the Pooh de Mini Sky pour se convaincre qu'il est sentimentaliste au fond, son vinyles préféré des Turtles et une bière plus trop fraiche. Le reste, il le ramassera en route et vu qu'il a de la place dans la caravane, il peut partir le coeur léger. Bien sur, il embarque Cauliflower avec lui, il s'en est entiché de ce sac à puce malade.

    Les flics risquent pas de lui demander ses papiers, ils se sont tous tirés. D'un autre côté, un portefeuille, même si c'est un signe de conformisme de base, ça peut toujours se révéler utile. Il l'entrouvre et tombe trop brutalement à son gout sur sa tête de con de jeune premier, plaquée sur une carte d'identité en lambeaux. Caulfield Skylar. Enfoirée d'hippie de génitrice. Même s'il ne le déteste plus vraiment à présent, ce prénom absurde. De toutes façons, y'aura plus grand monde pour se foutre de sa gueule maintenant qu'ils sont soit morts, soit en passe de le devenir. Né un 2 février. Il avait dessiné un phallus en guise de signature, sauf qu'il l'avait fait habilement et personne s'était jamais rendu compte de rien. Il était vachement fier de lui. Il l'est encore remarque. Sur cette photo, il sourit en montrant son harnachement métallique d'adolescent pré-pubère, à l'époque où il avait encore des parents, une soeur lobotomisée et une vision étriquée du monde. Maintenant il est seul, the world is on fire et il a juste envie de cracher sa joie.

    Il a déniché une vieille Buick dans le garage d'une baraque laissée à l'abandon à l'autre bout de la rue. Il n'y a presque plus d'essence à l'intérieur, mais il s'en fout, tout ce qu'il veut, c'est qu'elle les emmène, lui, Cauliflower et sa caravane jusqu'au centre de Gravesend. Là-bas, il pourra la faire péter et poser le campement. Ca apprendra à ce connard de Monroe à fuir comme un lâche. Il aurait pu en profiter pour se taper un road-trip, traverser l'Angleterre, mais rien à foutre, il pourra tout aussi bien les couler depuis sa bonne vieille ville natale. La buick et la caravane sont dans l'allée, ça y est, l'oiseau quitte le nid. Il sort son trousseau de clés de la poche de son futal en cuir et lève les yeux vers le petit pavillon qui lui servait de toit jusqu'ici.
    « Agonise lentement pourriture, brique après brique. » susurre-t-il en refermant soigneusement la porte, pour la symbolique.
    Et sur ces belles paroles, il balance le trousseau rouillé, en ayant pris soin au préalable de conserver la vieille clé de son anti-vol de vélo. S'il retrouve l'anti-vol, il l'emportera aussi.

    « Sers toi idiot, c'est pas tous les jours qu'un cabot dégueulasse peut lécher des steaks avariés directement à l'étalage. Tu veux que j'te montre c'est ça ? »
    Et de se geler les mains dans le bac réfrigéré pour ramasser un morceau de barback faisandé.
    « Tiens. Et démerde toi maintenant. T'es rien qu'un assisté, tu finiras par crever au fond d'une cave. »
    Sous ses yeux défilent les rangées de boites de conserve, de paquets de lessive, de bouteilles de whisky bon marché et il se marre. Il aime bien l'idée que ce foutu supermarché finira par sentir la mort. Ca a déjà commencé. Cauliflower engloutit l'entrecôte crue et laisse des traces sanguinolentes sur le sol.
    « Tu vois, maintenant qu'on est installés, on va pouvoir commencer à vivre mec. On a pas encore croisé un péquin depuis qu'on est arrivé, mais j'ai bon espoir. Il doit bien y avoir un type dégueulasse dans le coin, tu sais, du genre infecté. Je lui serre la main, je me frotte contre lui, je lui roule une pelle ... j'serais même capable de me laisser baiser tu sais. Et bientôt, notre espérance de vie se verra largement diminuée. Et tu verras comme ce sera jouissif. Finis les petits jobs de gagne-misère, les émissions de télé édulcorées, les pelouses à tondre le dimanche, les ragots sur la famille royale, les repas trop gras de la belle-mère, les économies pour l'acide. Finis les barrières, dans la rue et dans ma tête. Bordel de dieu ça va être incroyable vieille charogne. »
    Et c'est lorsqu'il entend un bruit de verre depuis l'entrée qu'il se dit qu'il est grand temps qu'il ôte sa ceinture.
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Fléau
Omniscience.
Fléau


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Âge du personnage : Une petite dizaine d'années.
Ville d'origine : NeverNeverLand.
Localisation actuelle : Dans ton slip.
Humeur : Vicieuse.
Pensées : J'me ferais bien un steack.

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MessageSujet: Re: « Chacal, nous reniflons les survivants des caravanes. »   « Chacal, nous reniflons les survivants des caravanes. » Icon_minitimeMer 16 Juin - 21:09

Oh mon petit Sky, des gens comme toi sont essentiels à mon bonheur. I love you

Validé grand fou !
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« Chacal, nous reniflons les survivants des caravanes. »
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